Hélène Romano

Psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des blessés psychiques, je consacre depuis plus de vingt ans mon activité professionnelle à ceux, petits et grands, que la vie n’a pas épargnés.

Mon activité professionnelle est assez spécifique puisque j’interviens au plus près du vécu traumatique : immédiatement en tant que psychologue d’urgence, dans un deuxième temps dans le cadre de prises en charge psychothérapeutiques et, éventuellement, en tant qu’expert lors de réquisitions judiciaires.

J’ai créé l’Institut Traumatisme Psychique & Résilience (ITPR) pour répondre aux besoins de formation auprès des professionnels de multiples institutions.

Ma pratique clinique s’inscrit en lien avec des activités de recherche et des partages de connaissances : conférences, enseignements dans différentes universités, colloques scientifiques, publications de près de trente livres et parution de plus de 300 articles dans des revues scientifiques référencées et des journaux grand public.

Très attachée au respect des patients et aux questions liées à l’éthique des prises en charge, je suis membre titulaire depuis plus de quinze ans de collèges éthiques de Comité de Protection des Personnes chargé de valider les recherches menées sur la personne humaine.

« Pour se faire des ennemis pas la peine de faire la guerre. Il suffit juste de dire ce que l’on pense » Martin Luther-King

Ma parole libre et mon engagement professionnel dérangent ceux qui préféreraient que la défense des enfants maltraités, la prise en charge de personnes aux vies fracassées par des traumatismes et l’accompagnement des victimes restent des supports de communication bien plus qu’une réalité. J’aurais pu faire le choix d’une carrière simple mais le silence tue la vérité et détruit davantage ceux qui ne peuvent pas se libérer eux-mêmes de leur souffrance. La vie m’a appris depuis longtemps combien la liberté de penser est inaliénable. La volonté et le courage de faire face et de tenir malgré tout, m’ont permis de ne jamais renoncer. J’en connais le prix, puisque j’ai été contrainte de démissionner de la fonction publique en tant que lanceur d’alerte car je refusais de cautionner des dysfonctionnements majeurs encouragés sans limite par des responsables. Mais je sais aussi toute la force que cela m’a permis d’acquérir.